SE REINVENTER L’ARTENSE…

Festival « Chapelles’arts » 16-17-18 juin

Deuxième édition du festival Chapelles’arts,  organisée par la Communauté de Communes Sumène Artense.

Les chapelles et églises du territoire seront à l’honneur en Sumène Artense du 16 au 18 juin. Ce festival, vitrine des projets culturels de la Communauté de Communes provoquera une nouvelle rencontre entre Art Contemporain et Patrimoine.

Au programme de cette édition :

Jeudi 16 juin à 21h, commune de la Monselie,  « Se réinventer l’Artense »

A découvrir absolument :

Création musicale « Se Réinventer l’Artense »,  sous la direction artistique de Laurent Rousseau, artiste en résidence en Sumène Artense en 2011,  mêlant musiciens du territoire, photographe et collégiens d’Ydes.

« Se retrouver autour de quelques utopies pour inventer de nouveau le territoire, plus fort, plus profond, plus drôle ou plus tendre.
Pour ce faire, Laurent Rousseau, nomade singulier, inventeur de poétiques sonores et musicien pédagogue, directeur de la LIGUE des UTOPISTES NON ALIGNES, a rencontré les gens d’ici, les a faits chanter ou taper sur des bidons, les a écoutés parler de leurs montagnes. Alors tous ensemble, ils ont réinventé l’Artense, gamins espiègles et vieux sages, en faisant virevolter ce pays dans son plus précieux mystère.

Direction artistique : Laurent Rousseau

  • Sonia Huguet : flûte traversière,
  • Emmanuelle Roddes : violoncelle
  • Pierre Juilliard : vielle
  • Eric Desfour : violon
  • Hervé Capel : Accordéon
  • Hervé Chaumeilles : guitare, chant
  • Jérôme Martres : guitare, chant
  • Nicolas Saunère : clavier
  • Jérémie Laurichesse : batterie
  • Johann Ulmet : basse
  • Stéphane Briant : chant
  • Francis Humbert : mise en image

Avec la participation des collégiens d’Ydes et  du groupe les « Chanigots », avec le concours de Tim Dalton, metteur en scène du Théâtre Béliâshe et de Mélissa Noël, chorégraphe de la Compagnie Dynamo.

 

Création finale et répétitions publiques, ouverte à tous, du 14 au 16 juin à la salle des fêtes de la Monselie.

 

 

Vendredi 17 juin à 21h, à la Chapelle du Roc Vignonnet, Antignac

18h :

Rendez vous à 18h sur le parking de la boulangerie d’Antignac pour une randonnée « Parfun d’antan en Murades », 6.5km, 1h45 (Cf. PR16 le Topoguide des chemins de Sumène Artense ) Sur des sentiers jamais bien loin de la Sumène, ce circuit est un condensé d’histoire et d’architecture.

20h

Arrivée sur le site de la chapelle du Roc Vignonnet,  pique-nique tiré du sac et petite pause musicale avec Bruno Bonhoure et ses musiciens de la Camera delle Lacrime. Une invitation poétique et singulière autour de quelques chants du « Se Canta que Recante »  au sein de la chapelle du Roc Vignonnet.

21h

Danse – Création In Situ

« Les Bulles chorégraphiques » sont de petites pièces dansées sur des airs de chansons d’amour qui prendront vie le temps d’une soirée à la Chapelle du Roc Vignonnet. Ce projet de création est né d’une envie partagée d’une compagnie avec les acteurs culturels cantaliens, d’amener la danse  au plus près de la population. Ces pièces interprétées par quatre danseurs ont été créées lors de temps de temps de résidence dans le cantal et ont été réadaptées pour chaque site patrimonial. Les Bulles sont donc à découvrir entre le 11 et le 19 juin par les Communauté de Communes du Pays de Salers, Pays de Maurs, Cere er Rance et Pays de Murat.

 

« […]Une création in situ, pour aller à la rencontre d’un autre public, pour continuer à donner vie aux monuments, aux lieux où le spectacle vivant n’a pas toujours accès et peut-être même aux endroits où on ne l’attend pas. […] Ces lieux de mémoire deviennent l’écrin d’une nouvelle histoire. » Yan Raballand

 

N’oubliez pas de vous munir de lampes torches et de chaussures de randonnée.

 

 

 

Samedi 18 juin à 21h à l’Eglise d’Ydes bourg

« Se Canta que Recante » Chants des moments perdus en Massif Central par Bruno Bonhoure et la Camera Delle Lacrime.

« Se Canta que recante » est un spectacle mêlant des chansons en français et en occitan. Par la diversité des sentiments exprimés et par la simplicité des moyens mis en œuvre, ce concert renvoie à l’essence même de la musique : créer des passerelles entre les imaginaires des uns et les croyances des autres. Un mot, une note, un geste et la mémoire oubliée se réveille…

La rencontre entre Bruno Bonhoure et les musiques traditionnelles s’est faite naturellement car ces mélodies lui ont été transmises depuis son enfance par sa mère. Ce spectacle est donc un objet de mémoire personnel, quelque chose comme le témoignage d’un héritage, d’un savoir faire à un moment donné. Une invitation à découvrir un univers poétique singulier.

La reprise de ces chansons par un chanteur parfaitement imprégné par l’occitan maternel et accompagné de façon très subtile par des instrumentistes de diverses origines musicales nous invite à réinvestir ce patrimoine et à reconsidérer  sa beauté et sa lyrique intrinsèque.

 

Samedi 18 juin à 11h à la Chapelle de Vendes, vernissage des œuvres du Fonds Régional d’Art Contemporain

Depuis deux ans, le FRAC Auvergne a souhaité soutenir Chapelles’Arts afin de permettre au public de ce festival de découvrir quelques œuvres de l’unique collection publique d’art contemporain d’Auvergne. Les pièces présentées à la Chapelle de Vendes sont les œuvres de deux artistes mondialement reconnus et présents dans les collections de nombreux musées. Réunies dans cette chapelle, elles soulignent la dimension contemplative et le travail de mémoire effectué par ces deux artistes animés par des préoccupations communes

Sarkis, «  Leidschatz » et « L’ange qui écoute l’Oratorio de Noël de Jean Sébastien Bach »

Sarkis, artiste originaire d’Arménie né en 1938, développe depuis plusieurs décennies une œuvre fondée sur un langage et des codes de lecture très personnels. L’Ange qui écoute l’Oratorio de Noël de Jean-Sébastien Bach est une œuvre méditative. Deux néons de cristal teinté inscrivent les mots Leidschatz et Kriegschatz de part et d’autre d’une caisse en bois dont la forme rappelle un cercueil. La caisse contient une bande magnétique sur laquelle est enregistré l’Oratorio de Noël composé par Jean-Sébastien Bach.

La seconde œuvre de Sarkis, intitulée Leidschatz, se manifeste  par une grande économie de moyen et par la simplicité de sa réalisation. Quelques anneaux de fonte empilés constituent un brasero duquel on imagine les cendres d’un feu refroidi. Nous sommes au cœur du travail de Sarkis : peu de choses pour dire beaucoup

Levêque, «  la nuit pendant que vous dormez je détruis le monde, »

Claude Lévêque, artiste français né en 1953 a représenté la France, lors de la Biennale de Venise en 2009. L’œuvre présentée aux côtés des pièces de Sarkis, avec lequel Claude Lévêque entretient de nombreuses affinités, s’inscrit dans une économie de moyens dont les effets sont très efficaces. Le drap de soie noire  évoque  aussi bien l’étendard pirate que le linceul, et sert de support à l’inscription d’une phrase dont le sens est ambigu. « La nuit pendant que vous dormez je détruis le monde »

Jean-Charles Vergne

Directeur du FRAC Auvergne

Entrée libre et gratuite

 

Tarifs des soirées du festival

Adultes : 7€

10-18 ans, étudiants, groupes, demandeurs d’emploi : 5€

Moins de 10 ans : gratuit

 

 

Le festival en Sumène Artense est soutenue par la DRAC Auvergne, le Conseil Général du Cantal, le Conseil Régional d’Auvergne, les fonds leader, et le Crédit Agricole centre France.

 

 

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.