Bouscatel. Le roman d’un cabretaïre par André Ricros

 BOUSCATEL

Le roman d’un cabretaïre

Suivi de

Vies des cabretaïres d’Auvergne,

Créateurs des bals musette de Paris

Par André RICROS

En collaboration avec Eric MONTBEL

Une quarantaine d’années de passion dévorante vouée à des recherches sur le terrain et en archive a été nécessaire pour qu’en 3 années d’écriture et 450 pages plus loin, André Ricros en collaboration avec Eric Montbel, nous livre l’histoire des « Seigneurs de la nuit »* articulée autour de la personnalité du roi des cabretaïres : Antonin Bouscatel.

Originaire du Cantal ce musicien d’exception est considéré comme un grand monument de cette cornemuse emblématique de la colonie des Auvergnats de Paris. A partir de ce personnage, l’intérêt d’André Ricros s’est exercé dans deux directions : le mécanisme secret et mystérieux de la  transmission et la création des bals musette. « Ce que nous avait donné la légende du bal-musette , c’est une histoire souvent répétée où la cabrette d’Auvergne fut réunie à l’accordéon italien, au banjo manouche ou polonais : musiques d’étrangers déracinés qui se sont associés pour produire une musique nouvelle, urbaine….On avait peut-être oublié que les musiques parisiennes furent elles aussi des esquisses nocturnes peuplées de petites frappes et de filles soumises, et de leurs rengaines issues des rades, des bouges, des bordels, avec leurs écrans de fumées illicites, et leurs couteaux vite tirés….André Ricros a sans doute ajouté là quelques pages supplémentaires au mythe, les pages qui nous manquaient. »**

Nous avons voulu demander à André Ricros à quelle nécessité correspond cette publication ?

Initialement mon projet était d’écrire un roman sur la passation d’un musicien à l’autre des instruments et des formules qui vont avec. En effet, de grands cabretaïres de générations différentes se sont choisis des successeurs à qui ils ont légué leur savoir, leur instrument et une formule magique qu’il devait utiliser la première fois où il utiliserait l’instrument donné et une autre formule à utiliser en cas de vol qui empêcherait le fonctionnement de l’instrument. Ainsi ont procédé Roumany envers Ranvier qui a fait la même chose avec  Bouscatel, lui-même avec Bergheaud et Bergheaud avec moi même ! Et c’est parce que je suis lié à  cette descendance que j’aie ressenti l’impérieuse nécessité de livrer les informations qui étaient les miennes dans ce domaine. D’autant que je me suis aperçu que nous avions très peu d’éléments  concernant certains membres de cette lignée.

C’est un roman ?

Plus précisément ce sont des histoires romancées pas inventées. Les annexes sont là pour valider mes hypothèses. J’ai enregistré de nombreux témoignages de proches (qui seront publiés prochainement) qui complètent nos connaissances sur ces « gens de la nuit » qui bousculent quelque peu l’image d’Epinal du paisible bal des familles où se retrouvaient les travailleurs auvergnats !

Qu’est ce que ce travail de recherche et d’écriture t’a apporté ?

Ça m’a réveillé ! J’ai à nouveau travaillé l’instrument car il fallait que je sois digne de cette filiation. J’ai acquis en 2009 un pied de cabrette ayant appartenu à Antonin Bouscatel sur lequel j’ai mis l’anche de la novia ***confié par jean Bergheaud avant sa mort en 1979. Le son de cet instrument est absolument remarquable et cela a été pour moi très stimulant.

Dans ce projet ce qui a été important aussi c’est la collaboration avec Eric Montbel qui est une suite logique des travaux de recherches que nous avons mené ensemble dans les années 70 sur ce même sujet. Par ailleurs, Eric a réalisé avec sa femme la maquette de l’ouvrage.

C’est aussi un travail collectif au sens où de nombreuses personnes ont apporté leur contribution, d’ailleurs les pages de remerciements donnent à voir l’importance du réseau de passionnés ayant travaillé sur ce sujet…

 

*Les seigneurs de la nuit : Gabriel Ranvier, Léon Chanal, Jean Bonal, Jean-Marie Valadier, Louis Clavières, Isidore Limouzy, Henri Momboisse, Martin Cayla & Alexis Thérizols

**Eric Montbel

***pied de cabrette en ivoire ayant appartenu à A. Bouscatel

 

Pratique :Livre de 450 pages avec 300 photos documents d’archives ainsi qu’un CD.Format 21x23cm couverture cartonnée,Cet ouvrage est construit en deux parties : Le ROMAN D’UN CABRETAIRE de 200 pages et de 250 pages de sources, d’analyses, de témoignages et de portraits.Annexes fournies : discographie, bibliographie, filmographie, actes de naissance, de décès…partitions manuscrites, courriersDisponible auprès d’Auvergne Diffusion. BP 169 1, route d’Ennezat 63204 Riom Cedex

Au prix de 49 € + frais de port

 

 

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