Soirée Carte Blanche à la Novìa au Festival Le Chaînon Manquant

En partenariat avec l’AMTA  – Vendredi 18 septembre Le Festival Le Chaînon Manquant

21h : Violoneuses, Perrine Bourel & Mana Serrano, violon, violon grave, voix
J’ai toujours aimé écouter de la musique en conduisant une voiture et être éblouie par le soleil. Le temps du concert, Mana Serrano et Perrine Bourel font défiler les paysages. Elles alimentent le feu avec des gestes précis et nous entraînent à nous perdre dans la forêt. Ces deux joueuses de violon puisent dans les paysages musicaux archaïques des Alpes du Sud et du Massif Central et fabriquent une matière sonore brute et poétique.
« LA NÒVIA est un collectif basé en Haute-Loire qui réunit des musiciens professionnels résidant sur un large territoire (Auvergne, Rhône-Alpes, Béarn, Limousin, Cévennes, Franche-Comté). Ce collectif est un lieu de réflexion et d’expérimentation autour des musiques traditionnelles et/ou expérimentales. La pluralité de ces acteurs – musiciens, graphiste, enseignant en école d’art ou en écoles de musique – crée une dynamique et une cohérence esthétique forte.»

22h : La Baracande, Basile Brémaud, chant ;  Pierre-Vincent Fortunier,  Cornemuse béchonnet 11 pouces, violon ; Yann Gourdon, vielle à roue, boîte à bourdons ; Guilhem Lacroux, Guitare, lap steel.

La Baracande est une rencontre entre les musiciens de TOAD et Basile Brémaud autour du répertoire de Virginie Granouillet dite La Baracande, chanteuse collectée par Jean Dumas dans les années 1950/60. Ces musiciens abordent frontalement une des questions fondamentales présente dans les traditions musicales du centre France qu’est la corrélation entre le Son/Timbre et la Cadence et comment ces deux notions s’organisent pour générer ce que l’on nomme Mélodie. Ce qui a frappé ces musiciens à l’écoute de Virginie Granouillet, c’est la présence immédiate de sa voix et la tension dramatique qu’elle engage. Ici, il est question de musique à écouter, musique narrative qui ne s’adresse pas à la danse mais bien à un auditeur.
Projet soutenu par la DRAC Auvergne, le Conseil Général de la Haute Loire, la Spédidam et le CDMDT 43.

23h : Jericho, Clément Gauthier, chant, chabrette, ttun ttun ; Jacques Puech, chant, cabrette ; Antoine Cognet, banjo ; Yann Gourdon, vielle à roue, boîte à bourdons.
A partir des répertoires musicaux profanes et de dévotion d’Occitanie, la musique de Jéricho se constitue comme un Oratorio populaire dans lequel corps et voix sont mis en mouvement. Le son brut y est perçu comme un préalable, à partir duquel nous imaginons les chemins qui amènent la rencontre du chant (non mesuré) avec des motifs mélodiques cadencés, créant ainsi un espace vierge offert à l’auditeur.

Tout public
Tarifs : 6 € / 8 €
Rens : 02 43 49 85 11

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