10ème Festival de Musique Trad’ – Lempdes (63)

Cette année et pour la 10ème année consécutive, Lempdes accueillera, du 30 septembre au 3 octobre 2009, le Festival de Musique Trad’. C’est en vue de cette occasion que nous avons rencontré Jocelyne Larrat, bénévole audacieuse, élue à la municipalité de Lempdes, initiatrice et programmatrice du festival. Autant vous dire que cet entretien, à l’instar de Jocelyne Larrat, était placé sous le signe du dynamisme !
C’est en 1999 que Jocelyne Larrat, tout juste élue présidente de Lou Belladaires, prend l’initiative de concevoir ce festival. « Nous voulions créer un événement ! Il y a 10 ans, il n’y avait que trop peu de moments de musiques traditionnelles autour de Clermont-Ferrand. Ainsi notre désir de faire vivre, connaître et reconnaître les musiques traditionnelles nous a tout naturellement porté à la mise en œuvre de ces rencontres annuelles. Le cœur du projet était le suivant, sur trois journées thématiques, faire découvrir, à un public le plus large possible, des musiques de pays et régions hétéroclites. Ainsi, depuis 10ans, se succèdent à l’espace A.Vialatte, des artistes auvergnats, irlandais, bretons, américains, espagnols, etc…, tous représentatifs de leurs propres cultures artistiques mais tous à la fois unis par un même désir de partager leurs différences et leurs similitudes avec le plus grand nombre. »

3 – Les Passeurs – Le Bal

La 4 CV de Marcel Peyrat s’arrêta sur le terre plein qui faisait office de place ou de parking. Dès qu’il « coupa » le moteur sans avoir oublié de donner un grand coup d’accélérateur, inutile mais systématique, il perçut l’élan de l’accordéon du père Bioulac passer sous le jour de la porte. Malgré l’excitation et l’envie pressante de rejoindre le groupe qu’il imaginait, il fit deux pas en direction de la haie et du tas de bois qui servait à alimenter la cheminée. La température déclinait et l’hiver gagnait. Près du billot, il se passa l’envie qui lui montait à la …

2 – Les Passeurs – Du Vent dans la tête

Depuis le temps, tout se déroule d’égale manière sur le plateau de l’Aubrac. Tout y est fait de mains posées, mises à plat pour que le vent passe en glissant sur les herbes ou sur la neige.

Il était écrit qu’il serait là pour l’écouter et l’entendre sans cesse comme une punition, tellement rien de sa vie de « cantales » ne lui paraissait réversible.

Tout était là sans fin

1 – Les Passeurs – Ils étaient bien là… j’y étais.

L’eau est tombée en torsions de serpillière jusqu’au moment où la nature parut entièrement lavée. Du haut des arbres jusqu’au bas des herbes, tout n’était que miroitement de lumière soudainement réapparu et soulevant le store pour observer le bain du chat.

Sur les chemins, de larges flaques dessinaient des continents d’une telle transparence que j’aurais pu envisager y boire si j’avais eu suffisamment soif pour oublier ce qui m’entourait.

Deux jeunes luthiers, Julie Maroncles & Timothée Jean

Si Huriel est connu et reconnu pour sa longue tradition de maîtres sonneurs – on se souvient du cycle de romans champêtres de Georges Sand [1] – ainsi que pour son Donjon et son église Notre Dame, tous deux du XIIème siècle, c’est aussi depuis peu sur ses deux facteurs/ réparateurs d’instruments que la renommée d’Huriel repose. En effet, c’est dans ce très charmant village que Julie MARONCLES et Timothée JEAN, deux luthiers, violoneux depuis l’âge de six ans pour l’une et quatorze ans pour l’autre, ont installé leur premier atelier commun le 1er février 2006. De cela réjouissons-nous puisque …

Amies et Amis accordéonistes réjouissez-vous !

Amis, amies accordéonistes de l’Auvergne et de ses alentours réjouissez-vous car Tania Rutkowski, facteur et réparateur d’accordéons chromatiques et diatoniques vient d’installer son atelier dans notre belle région d’Auvergne ! C’est dans son atelier, « Valses à plein temps », situé dans le magnifique parc du « Manoir d’Alice » à Parentignat, que j’ai eu la chance, par une belle journée de Mars, de rencontrer Tania Rutkowski. Une jeune femme qui a su faire de sa passion pour l’accordéon son métier ! En effet, de la fillette de 7 ans qui, par amour du son, chapardait l’accordéon de son père, …